Le surpoids et le taux de graisse sont des obsessions nationales aux US, où 2/3 des américains sont obèses, mais ça commence à le devenir aussi dans d’autres pays.
On pense à tort que lorsqu’on grossit c’est à cause d’un métabolisme trop faible, de régimes yo-yo, du nombre insuffisant de repas et de mauvaise répartition des calories, d’un excès de glucides ou d’une trop grande assimilation : « tout me profite»…
5 raisons qui justifient la prise de poids
En fait, rien de tout ceci n’est vrai. Selon le scientifique Claude Bouchard du Pennington Biomedical Research Center en Louisiane, il n’y a que 5 véritables raisons qui peuvent justifier la prise de poids :
- Un manque de masse musculaire ce qui ralentit le métabolisme
- Une mauvaise condition physique qui limite la capacité à dépenser des calories
- Un faible taux de testostérone qui empêche de « fabriquer » du muscle
- Une insensibilité à la leptine, qui dérègle l’appétit et le métabolism
- Une incapacité à brûler les graisses, ce qui se traduit par une plus grande propension à les stocker.
Et un seul de ces facteurs ne suffit pas à créer un surpoids, il faut cumuler plusieurs de ces raisons pour provoquer une prise de kilos. Cela prouve à quel point les mécanismes capables de contrôler la prise de poids sont complexes, d’où la grande difficulté à perdre du poids, et à maintenir ce poids de forme, une fois que celui-ci s’est installé durablement.
Source : New scientist, November 5, 2014. Photo shutterstock.com/rangizzz