Encore une bonne raison de préférer les protéines en poudre ?
La saison des barbecues arrive et cette news fraîchement tombée risque d’en déstabiliser plus d’un. Que vont devenir les bodybuilders, les vrais mâles, friands d’entrecôtes, de saucisses et de côte de bœuf ? Une récente étude a mis en évidence que la consommation de viande rouge pourrait raccourcir la durée de vie !
Une étude de grande envergure
Menée sur des centaines de milliers de patients sur plusieurs années, cette étude, publiée dans la revue Archives of Internal Medicine, portant indifféremment sur les hommes et les femmes, montre que la consommation de viande rouge est néfaste à plusieurs niveaux.
Non seulement les gros consommateurs ont un risque plus élevé de mortalité cardio-vasculaire, mais ils développent également plus de cancers.
Une consommation élevée représente une portion de viande rouge par jour, utilisée telle quelle ou transformée, le risque étant encore plus élevé avec les produits transformés, du fait de l’ajout de matières grasses et de glucides dans leur composition.
Ce risque diminue rapidement de 10% avec la consommation d’autres sources de protéines comme le poisson et la volaille, jusqu’à près de 20% avec la consommation de légumineuses, noix et grains riches en protéines.
Selon un nouveau rapport de la Harvard School of Public Health Reports, manger ne serait-ce qu’une seule portion de viande rouge par semaine suffirait à conduire à une mort précoce.
On savait déjà que l’excès de viande rouge pouvait être néfaste mais on ne mesurait pas à quel point, même avec une consommation très modérée.
Pour ou contre la viande rouge ? A vous de voir…
Pour
- La viande rouge est riche en fer, en particulier les abats (foie) pouvant réduire le risque d’anémie. Le fer dans les viandes s’assimile bien mieux que d’autres sources de fer.
- La viande offre un excellent apport de potassium, de sélénium et de vitamine B.
- Pensez aux viandes de gibier comme le chevreuil, l’autruche… de couleur foncée, beaucoup plus maigres et plus nutritives que le bœuf, sauvages ou élevés en liberté.
- Vérifiez la source et préférez les viandes du boucher ou biologiques à celles du supermarché !
Contre
- Les races de bovins à viande sont alimentées de façon artificielle pour produire plus de viande et sont parfois dopés aux hormones et antibiotiques. Leur origine est donc peu naturelle.
- Les viandes de supermarchés subissent en plus l’ajout de conservateurs pour avoir une plus longue durée de conservation et moins de bactéries. Ces produits chimiques augmentent le risque de maladie cardio-vasculaire et de cancer.
- Le stockage et la conservation de la viande rouge nécessite souvent un procédé de congélation. Lors de la décongélation, les bactéries reviennent en force et risquent de donner à la viande un aspect un peu défraîchi. De plus la teneur en vitamines et minéraux s’appauvrit considérablement au fil du temps.
- Quant à la facture carbone de la production intensive de viande, elle est énorme. Selon une étude japonaise, l’élevage, emballage et acheminement dans les supermarchés d’1kg de bœuf entrainerait 36,4 kg de CO2, et la production mondiale de viande serait la cause de 20% des gaz à effet de serre selon L’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture.
Conclusion
Dans beaucoup de régimes, la principale source de protéines et de matières grasses est la viande. C’est aussi le cas pour les régimes hyperprotéinés et les portions de bodybuilders. Alterner les sources de protéines avec les poissons, le blanc de poulet, la dinde, les légumineuses, les céréales semble être une bonne solution. Mais plus que tout, cela donne aux adeptes de la musculation, encore une bonne raison de consommer des protéines en poudre qui ont tous les avantages de la viande (vitamines et minéraux, apport d’acides aminés et protéines) sans ses inconvénients (matières grasses, difficultés de conservation, origine).
Sources Community Ashworth College, Herald News, Suprememaker, geo.fr. Photos International News.