Déjà les insectes au menu, en général, ça ne nous fait pas trop rêver. Mais quand on parle de nourriture du futur, pour faire face à la surpopulation et à l’appauvrissement des sols, on n’aura peut-être plus trop le choix. On est bien loin du concept de la cuisine traditionnelle « maison » avec des produits frais. Sauf que deux jeunes Autrichiennes de moins de 30 ans, Katharina Unger, et Julia Kaisinger, ont eu une drôle d’idée.
Des insectes « home made »
Celle-ci consiste à fabriquer ses propres insectes « home made » à l’aide d’un appareil qui permet de les élever à domicile. Certes, c’est plus pratique qu’une vache et ça prend moins de place. On commence par de petites larves qu’on engraisse avec des restes de nourriture, en plus c’est écolo, économique et ça recycle les déchets. Ils grossissent et se reproduisent (beurk !).
Une fois à point, ils tombent dans un tiroir de récolte, prêts à consommer, (re-beurk).
On les congèle comme les steaks et ensuite on les consomme et on les cuisine comme on veut : frits, en gratin, en sauce…
Ne riez pas, c’est vrai et c’est même un projet encouragé par la FAO, l’agence des nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture pour assurer la sécurité alimentaire mondiale. Ils contiennent autant de protéines que la viande de bœuf, plus de vitamines que les œufs et plus de fibres que les brocolis ! Ils représentent un vrai potentiel alimentaire à l’échelle mondiale.
Une tendance branchée
Dans certains pays et cultures, le fait de manger des insectes est déjà acquis, notamment en Asie, en Amérique du Sud et en Afrique. En Europe, ou en Amérique du Nord, c’est plus compliqué à faire admettre, même si les insectes grillés ou épicés à l’apéro commencent à être branchés, alors que dans l’antiquité, c’était déjà monnaie courante chez les Grecs et les Romains, parait-il…
Cet appareil nommé ruche de table pour faire ses propres insectes est en cours de fabrication en Chine et sera commercialisée au prix de 459€. Elle a été pré-vendue à de futurs utilisateurs déjà séduits.
On se souvient tous de cette fameuse scène des bronzés font du ski, avec le fromage grouillant de vers. Ceux qui ne sont pas prêts à consommer des choses vivantes qui se tortillent se rassurent, il faut simplement surmonter son aversion, car on en consommerait déjà, 500 g par an, sans le savoir, broyés dans la nourriture industrielle, le chocolat et les jus de fruits… Moulus et sous forme de farine, cela passera donc presque inaperçu.
En attendant, la poudre de protéines est une alternative que l’on préfère largement…
Pour ceux qui ne sont pas prêt à passer aux insectes …
Source AFP. Photo Pixabay.com