Si vous êtes très sportif et vous entrainez intensivement, mais aussi sujet aux douleurs, méfiez-vous du paracétamol ou de l’aspirine. Car ils pourraient se révéler de redoutables perturbateurs endocriniens et faire baisser vos hormones sans que vous y preniez garde.
Attention à l’automédication
Un paradoxe, car les athlètes ont bien souvent des douleurs articulaires ou musculaires qui les obligent régulièrement à prendre des molécules anti-inflammatoires. Ils se tournent bien souvent vers l’automédication et les anti-douleurs les plus utilisés vendus sans ordonnance (paracétamol ou aspirine), pensant bien faire.
Or il n’en est rien, car la prise à long terme et à fortes doses de ces molécules pourrait affecter les hormones.
L’étude a consisté à exposer des explants de testicules à différentes doses de ces molécules pendant une durée de 24H minimum, constatant que celles-ci inhibent la production de testostérone et de prostaglandines, impliquées dans les caractères masculins.
Pensez-y si vous êtes fatigué, si votre masse musculaire stagne ou si votre libido est en berne. La solution est peut-être de ce côté-là.
Sources : Inserm Paracetamol, aspirin and indomethacin display endocrine disrupting properties in the adult human testis in vitro
Photo : douleurs-musculaires.comprendrechoisir.com