Il part du principe suivant : ne consommer que des aliments non raffinés, les plus proches possible de ceux que l’on trouvait dans la nature, au temps des cavernes. Les aliments modernes traités et raffinés seraient incompatibles avec la biologie humaine et ne pourraient être assimilés. Ce régime protègerait même des maladies actuelles comme le cancer, les maladies cardio-vasculaires, Alzheimer et l’obésité.
C’est l’un des rares régimes à ne pas avoir été inventé. Il a été remis au goût du jour par un livre, The Paleo Diet écrit par Loren Cordain, Professeur au Département des sciences de la santé et de l’exercice à l’Université de l’Etat du Colorado.
Les bodybuildeurs en sont adeptes
Les pratiquants de musculation ont une tendance à se rapprocher de ce type de régime, puisqu’ils consomment essentiellement de la viande, des poissons, des œufs, des crustacés, des noix, des légumes, fruits et baies.
Au contraire, les aliments à éviter sont les produits laitiers, les fromages gras, les céréales, le sel, les pommes de terres, haricots, sucres raffinés.
Sans radicalement changer vos habitudes alimentaires et sans devoir vous rendre à la chasse et à la cueillette, plutôt qu’au supermarché, surveillez la qualité et la provenance de vos aliments. Préférez les poissons sauvages aux poissons d’élevage, les viandes maigres et les fruits et légumes cultivés biologiquement, ne mangez que des graisses issues des fruits ou des noix, consommez surtout de l’eau et pas de café.
De plus, nettoyer votre alimentation des glucides raffinés, sera toujours un bonus pour votre santé. Il vous faudra également renoncer aux aliments tout prêts qui vous font gagner tellement de temps et vous mettre à cuisiner un minimum.
Par contre, ne vous privez pas complètement des légumineuses et céréales, riches en fibres et en antioxydants, aux nombreux bienfaits que ne connaissaient pas les hommes des cavernes. Mais vu leur (brève) espérance de vie, ils n’en avaient peut-être pas autant besoin que nous aujourd’hui…
Sources : FYIliving.com, The Paléo Diet by Loren Cordain.