Revenons un peu sur l’un des principaux ingrédients du No Pump, le Pycnogénol. Celui-ci est surtout connu comme étant un anti-oxydant de la famille des oligo-proanthocyanidines (OPC), flavonoïdes présents dans la plupart des végétaux. Leur activité antioxydante est étonnante : de 20 à 50 fois plus importante que celle des vitamines C et E. Les antioxydants neutralisent les radicaux libres responsables des dommages causés par l’oxydation dans l’organisme, ce qui est particulièrement utile chez les sportifs.
Tout savoir sur le Pycnogénol
Retrouvez tout ce qu’il faut savoir sur le Pycnogénol dans cette infographie de Culture Nutrition.
Les OPC se lient au collagène, cette protéine qui forme l’essentiel des tissus conjonctifs de l’organisme, comme la peau, les tendons, ligaments et cartilages, ainsi que la paroi interne des vaisseaux sanguins, et contribuent à préserver l’intégrité de leur structure.
Protège le corps des radicaux libres
Mais mieux encore, le Dr Pavlovic a constaté que la prise de 200 mg par jour de Pycnogénol pendant un mois, permettait l’amélioration de l’endurance chez les athlètes de 21%. L’exercice crée beaucoup de radicaux libres et le Pycnogenol protègerait les tissus contre les dommages oxydatifs dus à l’oxygène surconsommé pendant l’effort, améliorant par là le fonctionnement des organes et donc les performances.
C’est là tout le paradoxe de l’activité physique, l’exercice est bon pour la santé jusqu’à un certain point, mais il provoque également un stress oxydatif pour l’organisme et notamment pour les reins, le foie, le sang et les muscles. L’effet bénéfique de l’entrainement pourrait donc s’annuler avec l’oxydation, en empêchant la réparation du muscle.
Parole aux scientifiques
L’étude a été menée par le Dr Pavlovic à l’Université de Californie, portant sur 24 hommes et femmes en bonne santé divisés en deux groupes ayant reçu soit un placebo, soit 200 mg de Pycnogénol pendant 4 semaines, auxquels il a été demandé de s’entrainer à 85% de la capacité maximale (VO2max) sur un tapis roulant.
Cette étude se fonde sur d’autres recherches montrant que le Pycnogénol est un excellent fixateur de radicaux libres et compense les dommages causés par ces derniers, vous permettant de profiter de tous les bénéfices de l’exercice.
Améliore la circulation sanguine
Le Pycnogénol est connu aussi pour empêcher l’agrégation plaquettaire que provoque l’exercice, améliore la circulation sanguine et renforce les capillaires. Tous ces facteurs font que les nutriments circulent mieux dans le sang et sont délivrés plus massivement dans les muscles ! Comme c’est le cas par exemple avec le NO Pump, qui, en combinant plusieurs ingrédients dont le Pycnogénol, augmente le volume et la congestion des muscles et multiplie les nouvelles fibres musculaires.
Améliorer les effets de son entrainement
Le Pycnogénol pourrait également avoir un effet semblable à ceux des stéroïdes naturels, améliorant la sécrétion de HGH (hormone de croissance), et ce, bien plus que d’autres composés étudiés. Or, chacun sait que l’hormone de croissance a des effets positifs sur l’augmentation de la masse musculaire maigre et la diminution de la masse grasse, ce qui potentialise les effets de l’exercice.
Une autre étude publiée dans le Journal of Sports Medicine and Physical Fitness en décembre 2013, portant sur l’entrainement de triathlon (natation, vélo et course) a mis en évidence une amélioration de l’exécution des exercices, moins de crampes et de douleurs et une récupération plus rapide, avec le Pycnogénol. Cet ingrédient permettrait donc aussi de supporter des séances plus intenses, même avec des séances rapprochées et donc dans le cadre de la musculation de favoriser l’augmentation du volume musculaire.
Dernière chose à savoir, le Pycnogénol semble être plutôt bien toléré avec très peu d’effets secondaires indésirables et il offre une alternative naturelle et sans stéroïdes aux produits de la performance.
Sources : Pavlovic, P. (1999) Improved endurance by use of antioxidants. Eur Bull Drug Res. 7 (2), 26-29. Buz’Zard et al., 2002. Liu et al, 2004a ;. Liu et al, 2004b. Source image : www.culture-nutrition.com