Même si on a vu dans une news précédente que tous les régimes ou presque se valent, en termes de perte de poids, il est une supériorité que l’on ne peut pas enlever aux protéines. Les protéines pourraient stimuler le métabolisme et augmenter la masse musculaire jusqu’à 45%, à condition d’en consommer suffisamment.
La protéine nourrit la masse maigre en priorité
En effet, les calories issues des protéines profiteraient en priorité à la masse musculaire, tandis que les calories issues des glucides ou lipides seraient, quant à elles, stockées sous forme de graisse.
La meilleure des protéines !
Les régimes riches en protéines avaient déjà séduit les utilisateurs en facilitant la récupération et en augmentant la satiété mais cette nouvelle étude montre qu’elles peuvent également aider à accélérer le métabolisme.
Cette étude réalisée sur 16 personnes n’a pas, cette fois, porté sur un régime, mais sur la part des protéines dans l’alimentation, l’objectif étant de vérifier dans quel groupe (régime élevé en protéines élevées ou faibles en protéines) les participants prenaient le plus de poids, en consommant des calories excédentaires, du fait de la capacité du corps à brûler plus d’énergie avec une diète riche en protéines.
Chacun de ces groupes a reçu une portion normale (15%), faible (5%) ou élevée (25%) de protéines pendant une durée de 8 semaines.
D’après cette étude, conduite par le Dr Frost du Pennington Biomedical Research Center, aux USA, le résultat a été obtenu en mesurant la DIT (Thermogenèse induite par l’alimentation) qui permet de contrôler la vitesse du métabolisme, 4 heures après le repas par calorimétrie indirecte et la composition corporelle, qui détermine le stockage des calories.
Si le régime riche en protéines influence la DIT à court terme, sur une durée prolongée ce n’est pas le cas, ne permettant pas une thermogénèse qui s’adapterait pour maintenir un métabolisme élevé et constant.
Sources : Presented at The Obesity Society annual Obesity Week meeting. « Effect of Dietary Protein Intake on Diet-Induced Thermogenesis During Overfeeding«
Authors: Elizabeth Frost et al.