Une fois rentré chez vous après le travail, vous aspirez à un petit verre de vin pour vous détendre et décompresser. Boire avec excès peut nuire à votre vie, mais boire modérément peut-il l’améliorer ?
Le vin rouge est-il ou non, bon pour la santé, comme l’affirment de nombreuses études ?
Le resvératrol, un anti-oxydant qui mérite à être connu
Un des composés du vin rouge est un anti-oxydant, le resvératrol qui possède des propriétés étonnantes pour la santé et invite à sa consommation quotidienne. Pourtant si on se fie à l’état du SDF qui squatte le jardin public, pas sûr que la consommation de vin rouge soit vraiment un must pour la longévité. Pourtant, chez les souris nourries avec une alimentation à base de vin rouge, d’après une étude californienne, l’espérance de vie a pourtant bien été augmentée de 40%. Ceci s’expliquerait par la « souplesse des artères » induite par le vin rouge.
Une étude du New York Times a révélé que le resvératrol apporté par une consommation modérée de vin rouge (1 à 2 verres par jour) diminue les maladies coronariennes et notamment l’infarctus du myocarde. Les femmes prennent plutôt un petit vin blanc, pensant à tort qu’il est plus léger. La teneur en alcool est la même et celle en calories aussi et parfois même si le vin blanc est sucré, c’est pire.
Le vin rouge en contient 10 x plus
Rouge, blanc ou rosé, un verre de vin est équivalent en calories. Mais le vin rouge contient 10 fois plus de polyphénols que le blanc et 3 à 5 fois plus que le rosé.
Le jus de raisin en contient également, mais le degré d’alcool favorise leur absorption. D’après le Dr Mérillon, 10° est idéal pour les polyphénols. Inutile de consommer des vins trop chargés en alcool. La préparation du vin et sa qualité influencent sa quantité de polyphénols. Notre flore digestive s’adapte et permet une meilleure absorption. Pensez-y lorsque vous dégustez un grand cru.
Selon Georges Halpern, professeur de sciences pharmaceutiques à la Hong Kong Polytechnic University, les buveurs modérés d’alcool et particulièrement de vin rouge, seraient, en général, moins susceptibles de mourir de toute sorte de maladies, que les non-buveurs car les polyphénols sont en plus grande concentration dans le raisin rouge, et protègent le système cardio vasculaire tout en favorisant la hausse du bon cholestérol (HDL). Il réduirait également la survenue de certains cancers (thyroide, lymphome non hodgkinien et cancer du rein).
Si on en croit les déclarations des centenaires qui durent, le secret n’est pas dans le thé mais dans un petit verre de temps en temps, voire chaque jour.
Les femmes sont plus sensibles
Chez les femmes, au contraire, ce bénéfice s’inverse car les buveuses sont plus sujettes à certains cancers (de la bouche de la gorge, de l’œsophage, du rectum, ou du foie et du sein) étant aussi plus sensibles à la dose d’alcool.
D’autre part, la consommation régulière d’alcool peut entrainer, chez certaines personnes fragiles, un alcoolisme et cela peut commencer par le fait de boire juste quelques verres de vin…
Un excès d’alcool peut également favoriser le risque d’AVC, en agissant sur le taux de triglycérides et en augmentant l’hypertension.
Encore une fois, il n’y pas vraiment de règle, si ce n’est la modération. Car tout excès est poison.
Boire trop est néfaste pour votre santé, mais un verre ou deux par jour n’a jamais tué personne.
Ne pas boire d’alcool du tout serait aussi bon pour la santé que boire très modérément, car le jus de raisin aussi est riche en polyphénols, mais qu’en est-il du plaisir d’un bon verre?
A méditer pendant vos vacances…
Source Everydayhealth.com, men’s health, photo vignoblesdusud.com