Plus de congestion musculaire, donc plus d’intensité, donc plus de résultats. C’est ce qu’on peut espérer de l’utilisation des vasodilatateurs dont l’objectif, via l’augmentation du débit sanguin, est d’améliorer la qualité des contractions musculaires et la récupération, en apportant plus de nutriments et d’oxygène aux muscles.
Justement, parce qu’ils améliorent la vasodilatation, les boosters de NO sont devenus très populaires parmi les pre workouts favoris des pratiquants de musculation.
Mais comment bien choisir et utiliser son booster de NO ? Réponse ici !
Qu’est-ce que la vasodilatation ?
La vasodilatation est le résultat du relâchement des cellules musculaires des vaisseaux sanguins, qui s’en trouvent élargis. Le débit sanguin est donc supérieur lors du processus de vasodilatation, synonyme de plus de nutriments et d’oxygène apportés aux organes et aux muscles par l’intermédiaire de la circulation sanguine (le sang jouant un rôle de transporteur, via les vaisseaux sanguins).
L’effort musculaire est l’un des principaux facteurs du phénomène de vasodilatation, les besoins en nutriments et en oxygène des muscles étant naturellement plus importants lorsqu’ils sont sollicités.
Certains aliments, par leur composition, ont également la capacité d’induire une vasodilatation, notamment par leur influence sur la production de l’oxyde nitrique, le composé chimique au cœur du processus de dilatation des vaisseaux sanguins.
Le rôle de l’oxyde nitrique (NO) sur le flux sanguin
L’oxyde nitrique, ou monoxyde d’azote, est un composé chimique naturellement produit par les cellules internes des vaisseaux sanguins : les cellules endotphéliales. Il est à l’origine d’une dilatation des vaisseaux sanguins, d’une meilleure circulation sanguine et permet de réguler les dommages du système cardio-vasculaire.
Et au vu de l’importance d’une bonne circulation sanguine pour la performance et la récupération (via un apport en nutriments et en oxygène supérieur vers les cellules musculaires) : pas étonnant que de nombreux athlètes ont cherché à augmenter sa production.
Cette production est naturellement supérieure lors d’efforts impliquant d’importantes contractions musculaires (musculation), mais aussi après la consommation d’aliments riches en nitrates (céleri, chou vert, épinards, etc.).
Comment favoriser la vasodilatation ?
Par l’entrainement de musculation
L’entraînement en musculation intensif est sans doute le moyen le plus simple d’améliorer la vasodilatation.
En impliquant des contractions musculaires répétées et importantes, ce type d’entraînement a pour conséquence naturelle de provoquer une dilatation des vaisseaux sanguins, dilatation nécessaire à un apport supérieur en nutriments et en oxygène à des muscles plus demandeurs dans ce cadre.
Afin d’assurer une récupération optimale, ce besoin en nutriments et en oxygène de la part des muscles est d’ailleurs toujours supérieur à la normale après une séance d’entraînement. D’où le fait que conserver une forme de tension, par la régularité des séances, permet d’améliorer la vasodilatation.
Il faut noter que des séries courtes (3 à 5 répétitions) et intenses (90% de la répétition maximale) seront plus efficaces que des séries longues et moins intenses, selon une étude publiée en 2015.
Les aliments vasodilatateurs naturels : boosters naturels de NO
Certains aliments peuvent jouer le rôle de vasodilatateurs naturels, grâce aux éléments qu’ils contiennent. C’est le cas des aliments riches en nitrates, ces derniers étant ensuite transformés en nitrites, qui eux-mêmes seront transformés en oxyde nitrique. Les épinards, le chou vert, le céleri, les carottes, les radis et les brocolis en sont des sources.
Les sources d’arginine et de citrulline sont aussi particulièrement prisées dans ce cadre, ces acides aminés étant impliqués dans la production de l’oxyde nitrique. La viande rouge, le poisson, le fromage, le lait, les œufs et les oléagineux font partie de ces sources.
Par la supplémentation de produits : les puissants boosters de No
Même principe que pour l’alimentation : en apportant des éléments qui favorisent la production de l’oxyde nitrique notamment, certains compléments alimentaires ont une influence significative sur l’augmentation de la vasodilatation.
Ici, les produits les plus réputés sont l’arginine et la citrulline (sous forme de gélules ou de poudre), ainsi que les pre-workouts contenant ces ingrédients.
Les vasodilatateurs ou boosters de NO pour améliorer la vasodilatation
La vasodilation ayant un intérêt direct pour l’amélioration des performances athlétiques et sportives et de la récupération musculaire, de nombreux compléments alimentaires ayant pour objectif d’améliorer cette vasodilatation ont vu le jour.
Le facteur de la vasodilatation étant principalement ciblé par ces compléments alimentaires concerne l’augmentation de la production de l’oxyde nitrique, via l’arginine, la citrulline et la bêta-alanine notamment.
Combinaison souvent proposée par les pre-workouts dont l’objectif est d’assurer un effet « pump », les rendant particulièrement pratiques.
Comment choisir le meilleur booster de NO ? Les indispensables arginine, citrulline et bêta-alanine
Vous souhaitez profiter des bénéfices d’une meilleure vasodilatation via la supplémentation ? Dans ce cas, mieux vaut bien choisir son/ses complément(s).
Les boosters d’oxyde nitrique (ou NO) sont les compléments alimentaires les plus couramment utilisés, du fait de l’importance de l’oxyde nitrique pour la dilatation des vaisseaux sanguins. L’arginine, la citrulline et la bêta-alanine sont les ingrédients quasi incontournables des formules de ces compléments, car :
- L’arginine est un précurseur direct de l’oxyde nitrique
- La citrulline est un précurseur de l’arginine, ayant donc les mêmes effets
- La bêta-alanine permet de réduire l’acidité musculaire par son rôle de tampon à l’acide lactique, synonyme de meilleures contractions musculaires
Il a d’ailleurs été démontré, qu’ensemble, l’arginine et la citrulline ont une influence supérieure sur la production de l’oxyde nitrique que séparément. La bêta-alanine permettant, quant à elle, d’améliorer la qualité des contractions musculaires : la combinaison de ces 3 ingrédients au sein d’une même formule est un excellent argument pour sélectionner son booster/pre-workout.
Quel est l’utilité des vasodilatateurs en musculation ?
Pour assurer leurs fonctions (comme soulever une charge), les muscles ont besoin d’un apport approprié en nutriments et en oxygène. Cet apport est assuré par la circulation sanguine, dont le débit est plus ou moins influencé par l’intensité des contractions musculaires.
Action sur la congestion musculaire et l’hypertrophie
Plus une contraction musculaire est importante, plus le muscle sera demandeur en nutriments et en oxygène. Une vasodilatation boostée permettra aux muscles d’être mieux alimentés, et donc d’assurer des contractions plus importantes avec une meilleure congestion musculaire. Et vous l’aurez compris : des contractions plus importantes induisent un travail musculaire plus élevé, qui mènera à un processus d’adaptation – l’hypertrophie – supérieur.
Impliqués dans la production de l’oxyde nitrique dont le rôle est clé dans la dilatation des vaisseaux sanguins, l’arginine et la citrulline sont considérés comme les principaux vasodilatateurs. Mais la bêta-alanine est aussi très intéressante, en limitant les effets de l’acide lactique et en permettant ainsi une meilleure contraction.
Un effet utile sur la récupération
Après une séance de musculation, les vasodilatateurs auront également pour effet d’améliorer la récupération après l’exercice, par l’intermédiaire des mêmes processus (meilleur débit sanguin et moins d’accumulation d’acide lactique), pour plus de résultats sur le terme (le travail de réparation des fibres musculaires étant amélioré).
Quand et comment prendre un vasodilatateur ou booster de NO ?
Pris 20 à 30 minutes avant une séance d’entraînement, un booster de NO vous permettra de profiter pleinement des effets de ses ingrédients lors de la séance : meilleure vasodilatation, donc meilleure congestion musculaire, donc meilleures contractions, donc plus d’efficacité dans les exercices.
Selon les doses ingérées, les effets perçus perdureront après la séance, optimisant le processus de récupération nécessaire à l’obtention de meilleurs résultats. C’est pour cette raison que les jours de repos peuvent aussi faire l’objet de l’utilisation d’un booster de NO en tant que boisson désaltérante, la récupération s’en trouvant optimisée.
Très souvent, les booster de NO sont présentés sous forme de poudre à mélanger avec de l’eau, constituant, en plus, des boissons rafraîchissantes et hydratantes. Concernant les dosages, nous vous recommandons de toujours vous référer aux indications présentes sur l’étiquette des compléments.
N’hésitez pas à consulter nos conseils de posologie pour savoir comment et quand prendre un pre workout.
En résumé
Les vasodilatateurs ont pour objectif d’améliorer la vasodilatation, soit le relâchement des cellules musculaires des vaisseaux sanguins, qui s’en trouvent élargis.
Une meilleure vasodilatation est à l’origine d’un meilleur apport en nutriments et en oxygène vers les muscles, le débit sanguin étant supérieur. Les contractions seront donc plus importantes, induisant un travail musculaire plus élevé, et donc une hypertrophie supérieure.
La récupération musculaire s’en trouve également optimisée, transformant plus efficacement les efforts en résultats.
Pour une meilleure vasodilatation, la production d’oxyde nitrique est clé. Outre l’entraînement et l’alimentation, les boosters de NO contenant de l’arginine, de la citrulline et de la bêta-alanine sont particulièrement intéressants dans ce cadre.
Idéalement, ces boosters doivent être pris 20 à 30 minutes avant une séance. Les jours de récupération, ils peuvent être utilisés comme boisson désaltérante au cours de la journée.
Sources:
Mangine, G. T., Hoffman, J. R., Gonzalez, A. M., Townsend, J. R., Wells, A. J., Jajtner, A. R., … & Stout, J. R. (2015). The effect of training volume and intensity on improvements in muscular strength and size in resistance‐trained men. Physiological reports, 3(8), e12472.) https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC4562558/