Des chercheurs ont peut-être trouvé une piste intéressante contre l’obésité et d’autres maladies métaboliques. En isolant une hormone naturelle, l’irisine, ils pourraient reproduire la capacité du corps humain à brûler les graisses.
L’irisine reproduit la capacité du corps à brûler les graisses
Cette protéine messagère, baptisée du nom d’une déesse grecque, s’inspirerait de la graisse brune, cette fameuse graisse dont sont pourvus les bébés, les petits rongeurs et les animaux qui hibernent. Cette graisse est capable de spontanément se transformer en calories pour réchauffer le corps, et non simplement de les stocker comme la graisse blanche. La graisse brune, plus chargée en mitochondries, a donc une capacité bien supérieure à brûler les graisses et elle a également une influence sur la tolérance au glucose.
Les applications restent toutefois à démontrer, car si certains ont conservé une part de cette graisse brune à l’âge adulte, celle-ci est sans doute inactive.
D’après le Dr Spiegelman, l’irisine serait un moyen de l’activer, en tout cas chez les souris, pour éliminer les calories en excès, car la graisse brune les brûle aussi bien, voire mieux que ne le ferait l’exercice !
Toutefois une pilule d’irisine n’est pas près de remplacer une séance de sport, car elle n’a pas d’action directe sur le muscle mais aussi parce que c’est l’effort répété qui active la sécrétion des hormones.
Source santelog.com, scienceDaily.com Dana Farber Cancer Institute « Researchers isolate messenger protein linking exercise to health benefits” et « A PGC1-?-dependent myokine that drives brown-fat-like development of white fat and thermogenesis” Photo Inserm.fr.