Les noix: des vertus anti-inflammatoires ?

L’inflammation est une réponse immédiate du corps à des lésions tissulaires, des germes, des blessures physiques ou encore l’effet de l’exposition à des produits chimiques dangereux. Lors d’une en torse, par exemple, le tissu autour de l’articulation de la cheville devient enflammé. L’inflammation chronique – un important facteur de risque de maladie cardiovasculaire, de crise cardiaque et d’AVC, se développe en présence de stress métabolique chronique dû à l’obésité, de la résistance à l’insuline, de l’hypertension artérielle et de facteurs extérieurs comme le tabagisme.

Paroles de scientifiques

Une étude menée par Zhi Yu du Brigham and Women’s Hospital de Boston a analysé la consommation de noix de plus de 5000 personnes lors d’études réalisées sur la santé des infirmières et des professionnels de la santé. Les noix et oléagineux ont en effet bien des qualités. En plus d’être riches en bons acides gras mono-instaurés, en minéraux importants comme le magnésium et le calcium et même en protéines (elles sont conseillées en collation pour les régimes de prise de masse !). On sait également qu’elles diminuent le mauvais cholestérol, protègent le cœur, permettent de rester mince et surtout, elles auraient un effet marqué sur les phénomènes inflammatoires. Les chercheurs ont en effet constaté qu’une consommation élevée de noix était liée à une réduction de l’inflammation du corps, mesuré par la Protéine C-réactive. Le fait de remplacer tout simplement chaque semaine trois portions de viande par trois portions de noix suffirait à réduire l’inflammation du corps tout entier et par là-même le risque de maladie cardiaque. N’hésitez donc pas à mettre les noix au menu de vos programmes de bodybuilding. Par chance, il en existe des variétés différentes que vous pouvez alterner : noix, noix du Brésil, noix de pécan, amandes, pistaches, cacahuètes, noisettes… Vous pouvez également les consommer sous forme de beurres mixés pour plus de facilité d’utilisation. Il en existe d’excellents et prêts à consommer.

Sources: American Journal Clinical Nutrition, published online July 27, 2016.