L’activité sportive est connue pour permettre de diminuer les effets du stress et de la dépression. C’est parce que celle-ci libère des endorphines, qui sont des hormones euphorisantes. Mais c’est la première fois que la musculation est testée en tant qu’activité sportive.
Musculation et bien-être
La discipline et la détermination auxquelles la pratique de la musculation nous habitue est positive. Or, plus l’entraînement est dur, plus il provoque la libération d’endorphines. Ces hormones sont responsables du sentiment de bien-être, de relaxation qui suit l’effort. De plus, elles soulagent naturellement la douleur, de par leur structure chimique proche de la morphine. C’est donc un véritable anti-stress et un régulateur de l’humeur. C’est pourquoi le fait d’aller s’entrainer et d’être assidu provoque des changements à la fois physiques et psychiques. En somme, la musculation est un sport qui stimule l’estime de soi et la confiance en soi. Plus votre physique devient fort et puissant, plus vous prenez le pouvoir sur votre corps et sur le monde qui l’entoure. Rien ne vous résiste. C’est un booster de moral gratuit, sans danger et en vente libre!
Musculation et girl power
En effet, la quantité d’endorphines augmente pendant l’exercice jusqu’à être multipliée par 5 dans l’heure qui suit l’effort. Le taux d’endorphine dépend de l’intensité et de la durée de l’exercice, mais aussi du type d’activité physique.
Normalement les plus bénéfiques du point de vue du stress sont les sports d’endurance, tels que le jogging le vélo, la natation…ou la randonnée.
En effet, d‘après les scientifiques de Brastislava en Slovaquie, qui ont mené cette étude sur la pratique d’exercices de musculation sur appareils en parallèle avec la pratique d’une activité aérobique (danse ou gym en musique, ), les effets de l’activité en salle aussi sont bénéfiques.
Cette étude a porté sur des femmes non sportives d’une moyenne d’âge de 21 ans. Elles ont pratiqué ce sport pendant une durée de 8 semaines, à raison de 3 séances par semaine de 60 mn. La comparaison a été faite avec un autre groupe de femmes pratiquant deux séances d’aérobic par semaine et une séance de jumping de 60 mn.
Les mesures retenues pour la gestion du stress ont été le rythme cardiaque, les réflexes de survie après un stress et des indicateurs physiologiques et psychologiques.
Pas de surprise, l’amélioration de la gestion du stress, de la condition physique et de la santé mentale en général étaient au rendez-vous dans les deux cas de figure. Cette étude apporte un nouvel éclairage sur les bienfaits du sport, sur le physique et le moral, peu importe la discipline choisie, mais montre que la musculation s’apparente à un sport comme les autres, ce que certains oublient parfois.
Source : Université Comenius, département de Kinantropologie, Brastislava, Jana Lipkova et Lukas Chovanec, juin 2013. Bulletins-electroniques.com, photo Shutterstock.com