Un médecin Américain, le Dr Arciero, a mis un point une toute nouvelle méthode pour perdre du poids. Sa méthode s’appelle PRISE, ce sont les initiales de « P » comme Protéines, « R » comme Résistance, « I » comme Intervalles, « S » comme souplesse ou Stretching et « E » comme endurance.
PRISE, la méthode à tester
Ça peut paraître compliqué mais ça ne l’est pas, car ce sont tout simplement les fondamentaux de l’activité physique, destinés à une population en surpoids, donc peu habituée à cela.
Testée sur des hommes et des femmes sédentaires dont l’âge était compris entre 35 et 57 ans, cette méthode a fait ses preuves, comparativement à un groupe témoin et un groupe musculation.
La quantité de protéine de lactosérum administrée était la même pour les trois groupes (20 g à raison de 3 fois par jour, seul l’exercice physique différait : le groupe 1 a reçu de la protéine mais ne faisait pas d’exercice, le groupe 2 a reçu des protéines et a effectué des exercices de résistance (de type pompes, squats… 45 mn 4 fois par semaine), le groupe 3 a reçu des protéines tout en combinant différents types d’exercice : résistance avec échauffement et étirements (45 mn) + interval training sous forme de sprint alterné avec des temps de récupération (20 à 30 mn) + étirements (yoga, pilates 45 mn) et endurance à intensité modérée, au choix marche, course à pied, vélo, natation… (60 mn) , chacune réalisée des jours différents.
Si tous les groupes ont tout de même perdu du poids corporel, au terme de ces 16 semaines d’études, il se trouve que le groupe PRISE a obtenu des résultats nettement supérieurs aux deux autres groupes, à la fois en termes de perte de poids (7 kg en moyenne), perte de masse grasse, diminution du tour de taille et augmentation de la masse musculaire, sans parler des améliorations santé ( baisse de la glycémie et de la tension). Cette combinaison multisport fonctionnerait donc bien mieux que l’exercice répétitif.
Ceci s’explique selon le Dr Arciero, parce que chaque type d’exercice de cette combinaison renforce l’autre, par exemple l’étirement améliore la flexibilité et donc favorise l’amplitude de mouvement lors de la musculation, alors que la musculation renforce la mobilité et la souplesse des articulations. Les protéines administrées à 3 reprises au cours de la journée, ont également joué un grand rôle : 1H après le réveil, juste après l’entrainement ou en milieu d’après-midi les jours de repos et 2 h avant le coucher.
D’après cette méthode, il n’est pas nécessaire de s’épuiser, car ce n’est pas la quantité d’exercice qui compte mais la qualité de celui-ci, en respectant la régularité et les principes de base.
Source: Journal of Applied Physiology, 2014 Jul 1;117(1):1-10. doi: 10.1152/japplphysiol.00152.2014. Epub 2014 May 15. Photo iStock.com/kzenon