Souvent les personnes actives utilisent cette méthode pour perdre le gras superflu et limiter leur apport calorique ou encore, rattraper un excès dans la semaine. Les culturistes aussi le font pour la perte de poids en pratiquant le jeûne intermittent.
Une méthode critiquée
Malheureusement, on s’est aperçu lors d’études, que la privation de nourriture met également en veille les voies biochimiques mTOR qui sont celles qui favorisent la croissance musculaire. Pendant le jeûne, les cellules et particulièrement les cellules musculaires, vont être forcées de puiser dans leurs propres réserves pour trouver de l’énergie. L’expérience japonaise réalisée sur des souris a montré que ce n’est pas le cas lorsqu’on ajoute de l’exercice. En effet, l’activité physique active le mTOR qui favorise la synthèse des protéines et ralentit les effets de l’atrophie musculaire due au jeûne. Il est donc indispensable lorsqu’on se met en privation de nourriture d’inclure de l’exercice afin de minimiser la perte de masse musculaire. Les bodybuilders l’ont bien compris et continuent l’entrainement en période de sèche, même s’ils diminuent un peu le volume et l’intensité de ce dernier pour éviter la fatigue.
Source Biochemical and Biophysical Research Communications, 456: 519-526, 2015.