On entend souvent parler de gras différents, les bons et les mauvais, certes mais on distingue surtout les graisses saturées, les graisses trans, les graisses polyinsaturées, les graisses monoinsaturées. Certaines graisses ont un impact direct sur le taux de cholestérol. Elles influencent le bon cholestérol (HDL) ou le mauvais cholestérol (LDL). Ce qui est sûr c’est que les graisses ne doivent pas être entièrement supprimées de l’alimentation, même dans un régime de perte de poids. Quant au régime de prise de muscle, les graisses sont carrément indispensables car elles fournissent de l’énergie supplémentaire et participent au bon fonctionnement de l’organisme et des processus de synthèse des hormones et de construction musculaire, tout comme le cholestérol.
Identifier les bons et les mauvais gras
Huiles, beurres, fritures… Il ne faut pas confondre les matières grasses. Certaines sont indispensables. Voici comment distinguer les bons et mauvais gras.
Ceux qu’il faut éviter ou consommer très modérément
- Les acides gras saturés
Ils augmentent le cholestérol total et le LDL( le mauvais)
On les trouve dans les produits animaux, la viande, la peau des volailles et les produits laitiers, comme le beurre, le fromage et la crème glacée, les huiles végétales, (utilisées dans les biscuits industriels) huile de palme, de coco… On les reconnait à leur forme solide à température ambiante. - Les acides gras-trans
Ils sont dans le même cas que les acides gras saturés car ils élèvent le mauvais cholestérol mais en plus ils diminuent le bon. Ils sont produits par un processus chimique : l’hydrogénation, qui ajoute de l’hydrogène à l’huile végétale liquide afin de la rendre solide.
Ils se retrouvent dans la plupart des aliments industriels, les pâtes à étaler, les pâtisseries les viennoiseries et les aliments transformés, comme les biscuits, les beignets, les frites, margarines…) et dans certaines viandes. - Les triglycérides
Ce sont des gras un peu spéciaux très présents dans notre corps, capables de produire de l’énergie à partir de la consommation de nourriture. On surveille ce taux de triglycérides chez les personnes atteintes de diabète ou de cholestérol, ou de maladie cardiaque.
Ils sont fabriqués par le foie à partir de notre alimentation qui transforme les calories en excès en triglycérides et constituent une source d’énergie de substitution utile en prise de masse ou dans l’endurance.
Ceux qu’il faut privilégier
- Les gras polyinsaturés
Ils agissent sur le mauvais cholestérol qu’ils diminuent, protègent le cœur, grâce aux oméga-3 et oméga-6. On les trouve dans les produits végétaux, les noix, graines de les huiles végétales (maïs, soja, tournesol…), à consommer crues.
Il faut en consommer ou prendre des suppléments car le corps n’est pas capable de les fabriquer, surtout des oméga-3 car notre alimentation est bien souvent saturée en oméga-6 et que leurs rapports doivent être équilibrés pour la santé. - Les gras monoinsaturés
Ils équilibrent bon et mauvais cholestérol. On les trouve dans les huiles d’olive (riche en oméga-9), l’avocat, et les noix, noisettes, amandes, pistaches, noix de cajou, arachide… mais aussi dans le hareng, le porc, l’agneau, le bœuf.
Ils contiennent en prime de la vitamine E, un anti-oxydant puissant qui les rend encore meilleurs pour la santé.
Même si aucun type de graisse ne doit être supprimé totalement, notre alimentation contient généralement trop de la première catégorie (à éviter) et pas assez de la seconde catégorie (à privilégier). C’est donc à nous d’être vigilants et de faire le maximum pour rééquilibrer nos apports.
Source ensanteaveclecholesterol, passeportsante. Photo unsplash.com