Quelle partie du mouvement, lors d’un entrainement avec des charges, permet de stimuler la sécrétion d’IGF1 ? Et donc quels exercices doit on favoriser dans cet objectif ?
Élever la concentration d’IGF1
Les conclusions des études en biomécanique montrent que l’étirement d’un muscle avec des charges additionnelles élève la concentration d’IGF1 dans les tissus musculaires induisant un phénomène d’hyperplasie (multiplication des cellules). Le travail lourd et les mouvements poly-articulaires favorisent une réponse hormonale androgénique (testostérone), la brulure la sécrétion d’hormone de croissance …
Favoriser les exercices mono-articulaires
Si vous voulez booster les niveaux d’IGF1 vous devez donc favoriser les exercices mono-articulaires qui étirent au maximum le muscle. Les exercices imposant un étirement du muscle comme l’écarté couché ou les développé haltères, élévations latérales inclinées, le curl pupitre ou encore le hack squat … seront à inclure comme exercice de fin de séance. Privilégiez également des étirements légers pendant la séance et plus marqués après la séance. Comme la sécrétion d’IGF1 est d’autant plus importante lorsque la GH est élevée, des séries longues et dégressives en début de séance suivies par des séries plus lourdes en milieu de séance pour booster la testostérone vous permettrons d’avoir une réponse hormonale maximale pour les 3 hormones les plus importantes pour le développement musculaire.
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