En matière d’alimentation, on entend tout et n’importe quoi, depuis les préjugés de nos grand-mères jusqu’à l’avis éclairé de nutritionnistes. On vous a dit que… vous avez lu que… , ou vous avez l’impression de l’avoir toujours su… Pourtant, de fausses croyances circulent, certains rapportent des lieux communs ou des clichés qui finissent par sembler vrais, tant on les a entendus.
Pour m’entrainer plus dur, je dois manger beaucoup de glucides
A moins que vous ayez une activité cardio très importante (coureur de fond, cycliste …) et quasi-quotidienne, vos besoins en glucides ne varient que peu par rapport à une personne sédentaire. L’entrainement aux charges (musculation, force athlétique) est un effort qui sollicite la filière anaérobie.
Les filières énergétiques sont soit « aérobies » (votre corps va dégrader de grandes quantité de glucose et d’oxygène pour fabriquer de l’ATP) soit « anaérobies » (votre corps va utiliser principalement la créatine phosphate et l’oxygène pour fabriquer de l’ATP).
Les sports d’endurance et d’intensité modérée (Sports aérobiques) nécessitent donc une grande quantité de glycogène qui est presque entièrement « brûlé » tandis que l’effort brutal et court qu’implique la musculation ne permet pas de « brûler » beaucoup de glycogène par manque d’oxygène.
Une préparation riche en glucides !
Vous allez me dire que tous les culturistes conseillent de manger beaucoup de glucides pour prendre de la masse mais c’est davantage parce que, en augmentant le stockage du glycogène dans les muscles, ils prennent du volume, que pour avoir suffisamment de carburant à l’entrainement (ne pas confondre cause et conséquence).
A ce titre, les seuls sportifs à avoir besoin de glucides comme la maltodextine (simples ou rapides) sont les sportifs d’endurance, d’où les boissons sucrées d’effort, sans oublier les fameuses pasta party… pour la récupération !
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