Bien connaitre les types de contraction musculaire

Corps humain vue anatomique des muscles

Le système musculaire est complexe. Saviez-vous qu’il existe plusieurs types de contraction musculaire qui n’impliquent pas le muscle de la même façon? Nos muscles sont en effet capables de se contracter, de s’étirer ou de résister et même de rester statiques.

Les différents types de contractions musculaires

Quand nous pensons puissance musculaire, nous pensons à la contraction et au raccourcissement du muscle, générant de la force. Or si c’est vrai, ce n’est pas la seule façon dont le muscle se contracte. Il en existe d’autres.

Les contractions isotoniques ( même tension)

Ce sont celles qui maintiennent une tension constante dans le muscle en modifiant sa longueur, lorsque la force de contraction est supérieure à la force générée par la charge. Elles peuvent raccourcir ou allonger le muscle, c’est-à-dire être concentriques ou excentriques.

Les contraction concentriques

Quand un muscle est activé pour soulever une charge (inférieure à la tension tétanique maximale qu’il peut générer), le muscle commence à se raccourcir. Ce type de contractions est appelé concentrique. C’est, par exemple, ce qui se passe pour le biceps, lors de la réalisation d’un curl.

Le type d’entraînement qui nécessite le plus d’énergie

Dans ce type de contractions, la force générée par le muscle est toujours inférieure à la force maximale du muscle. Si la charge diminue, la vitesse de contraction augmente. C’est ce qu’on appelle le travail en résistance, qui a pour but de rapprocher les insertions musculaires. C’est aussi le type d’entrainement qui nécessite le plus d’énergie (ATP) et congestionne le muscle, ce qui est particulièrement efficace en pré compétition. La contraction concentrique augmente force, vitesse, endurance et masse.

Les contractions excentriques

Lorsque le muscle se contracte, les insertions s’éloignent  l’une de l’autre. Lors d’une activité normale, c’est le type de contraction le plus courant, par exemple pour la marche lorsque le quadriceps s’active au moment de la flexion du genou. Si la charge sur le muscle augmente, il atteint finalement un point où la force externe sur le muscle est supérieure à la force que le muscle peut générer, ce qui l’oblige à s’allonger. La tension absolue est très élevée -il est plus facile de retenir un objet que de le soulever-, c’est pourquoi les muscles squelettiques sont très résistants à l’étirement. Les contractions excentriques sont des sujets d’études favoris car d’abord elles sont impliquées dans la plupart des mouvements physiologiques, en plus c’est dans ce cas que la blessure et la douleur de courbatures se font sentir, mais ce sont aussi les plus efficaces pour renforcer les muscles.

Ce sont les exercices les plus profitables pour augmenter la force pure et gagner de la masse musculaire. On les appelle aussi travail négatif lorsqu’on retient la charge. Le muscle devient plus élastique et sollicite autrement les fibres musculaires.

Les contractions isométriques ( même distance)

Les muscles se contractent sans rapprocher les points d’insertion. Ce type de contraction est neutre ou statique en quelque sorte puisque le muscle est activé, mais comme les forces en présence sont égales, il n’y a pas de changement dans sa longueur (il ne raccourcit pas et ne s’allonge pas). C’est par exemple le cas, lorsque vous saisissez ou portez un objet à bout de bras. La force dépend directement de la longueur optimale du muscle lors de cette contraction. Cet exercice de contraction est intéressant en alternance avec d’autres types d’entrainement, car, à elle seule, elle n’améliore pas la force maximale. Il s’agit principalement d’exercices de gainage.

Les étirements passifs

Etirer veut dire allonger, mais il n’y pas de contraction à proprement parler, par exemple dans les exercices d’étirement lorsqu’on se penche pour toucher ses orteils, on ressent cet étirement dans les ischios. Cette tension musculaire ne viendrait pas de l’extérieur, mais siègerait directement au cœur des muscles, dans les myofibrilles.

Les contractions isokinétiques ( même vitesse)

Elle permet de développer la capacité du muscle à se contracter au maximum tout au long d’un mouvement, mais toujours à une vitesse constante. Ce type de contraction nécessite un équipement bien particulier utilisé en rééducation, ou centres de formation sportive et permet de tester les capacités du muscle.

Contraction musculaire maximale

Dans ce mode de travail, la vitesse du mouvement est constante et la résistance exercée par la machine isocinétique s’adapte naturellement à la force développée par le patient. Cette méthode permet d’obtenir une contraction musculaire maximale, sur l’amplitude totale d’un mouvement articulaire.

Le but d’un bon entrainement est de solliciter le muscle de différentes manières, par le biais d’exercices variés, pour l’amener à répondre, en faisant grossir les fibres musculaires ce qui permet de gagner en masse et en volume.

Dans les exercices de pliométrie, par exemple, on alterne étirement et contraction en mobilisant les muscles de deux façons, lors de la phase excentrique, suivie d’une phase concentrique.

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#coach
#1
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