Le barefoot running améliore t-il la composition corporelle par rapport à la course à pied classique ? Autrement dit, ce type de course va-t-il vous aider à perdre du gras et améliorer votre masse maigre ?
Courir pieds nus, c’est mieux ?
Si vous êtes un adepte de la course à pied vous avez surement déjà entendu parler du mouvement « Barefoot running ». En effet de très nombreux pratiquants expérimentés de la course à pied le font maintenant sans chaussure. Simple mode ou véritable révolution, les avis sont partagés surtout en ce qui concerne la réduction ou le simple déplacement des blessures liées à une pratique intensive de la course. De nombreux podologues du sport se penchent actuellement sur ces phénomènes et nous leur laisseront les conclusions médicales…
Nous allons nous intéresser aux différences entre le barefoot runing et la course classique du point de vue de la composition corporelle en mettant en exergue les différences musculo-squelettiques et physiologiques ainsi que leur impact sur la composition corporelle.
Des différences musculo squelettiques prométeuses
L’examen scientifique de la foulée des pratiquants du barefoot running à montré qu’au lieu d’attaquer la foulée avec le talon, les pratiquants posaient le pied sur l’avant de la plante des pieds (plus à plat). La conséquence biomécanique est un alignement parfait de la tête, des hanches et des pieds et ressemble biomécaniquement à un mouvement de squat. Au niveau des muscles le travail est mieux réparti et sollicite davantage les capacités élastiques et de contraction des muscles.
Selon une étude du Journal of Applied Physiology , attaquer sa foulée sur l’avant de la plante du pieds augmente la consommation d’oxygène et d’énergie. Cette même étude prouve que la sensation accrue au niveau du pied augmente la proprioception et mobilise davantage les muscles stabilisateurs.
Des différences physiologiques logiques
Si la contraction et les capacités d’élasticité des muscles sont plus sollicitées, la stimulation de la croissance musculaire sera supérieure. L’organisme doit s’adapter à cette contrainte en termes d’explosivité et de stabilisation en créant des fibres musculaires supplémentaires ou en développant le volume de celles existantes. L’augmentation du volume musculaire sera donc supérieure en pratiquant le barefoot running que pour la course à pied chaussée.
Comme nous l’avons vu précédemment la dépense énergétique est également plus importante, la Vo2 max supérieure et par conséquent l’utilisation des réserves énergétique meilleure. Vous brûlerez donc plus de calories qu’avec la course classique et réduirez davantage la masse grasse.
Conclusion, le barefoot running a une capacité plus importante a modifier avantageusement le ratio masse maigre/masse grasse que le footing chaussé. Il va sans dire que si vous pratiquez le footing depuis des années, il est fortement conseillé de commencer par de petites distances ponctuelles afin que l’organisme puisse adapter sa réponse biomécanique et musculaire. Il vous faudra également du temps pour apprendre à poser parfaitement le pied au sol , ce qui est le secret de cette discipline qui se targue de révolutionner le monde de la course à pied.
Augmenter la combustion des graisses pendant l’effort
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